jeudi 2 février 2017


Pourquoi ne me suis-je pas précipité pour commenter les résultats des primaires ?

Parce que tout le monde se précipite.

Et parce que je pense que la précipitation est mauvaise conseillère.



Et trois ou quatre jours après, j'ai encore besoin de réfléchir. Mais je sais que je respecterai toujours deux ou trois principes simples :



- d'abord, le premier des devoirs d'un démocrate, c'est de respecter le suffrage citoyen. Celui-ci a choisi BENOIT HAMON, respect et bonne chance à lui. J'ai déjà dit et écrit que j'avais beaucoup plus d'estime, de respect et d'amitié pour l'homme, qui est un homme bien, que pour son programme, et je ne tournerai pas ma veste, mais je reconnais qu'il a réussi un très beau parcours dans cette primaire, et en particulier qu'il s'est élevé d'un cran lors du débat de second tour.



- ensuite comprendre. Comprendre la débâcle du quinquennat de HOLLANDE spectaculairement symbolisée par ce vote : un " frondeur" couronné... après son renoncement à concourir, je serais curieux de savoir comment le Président analyse ce  résultat. Pas facile. Moi, je cherche à comprendre comment BENOIT HAMON peut être l'enfant de HOLLANDE... car il l'est, de fait.



-enfin, réfléchir aux conséquences de ce vote. Pas seulement pour l'élection présidentielle, on les devine et, de toutes façons, on saura vite, mais surtout pour l'avenir de la Gauche et du Parti Socialiste.


Pas  gaie l'histoire.... Il paraît que notre Parti, le mien depuis 43 ans, a toujours un premier secrétaire ! C'est une blague ?

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