mardi 11 octobre 2016

Pour poursuivre ces réflexions sur l'Algérie d'aujourd'hui


et ne pas laisser entendre que tout va bien, là-bas, dans le meilleur des mondes, deux réflexions complémentaires :


- les diplomates étrangers qui vivent à Alger – de quelque rang qu'ils soient – et qui veulent se balader dans le pays pendant les week-ends doivent en demander l'autorisation aux autorités algériennes. Et quand ils obtiennent l'autorisation, ils doivent obligatoirement être accompagnés d'une voiture de policiers. Bonjour la liberté de circulation … Impératifs de sécurité sans doute ?


- Une femme admirable se bat courageusement, avec beaucoup d'autres bien sûr : elle s'appelle Nouria BENGHEBRIT et est Ministre de l'Education Nationale. Son mari est historien, ancien militant communiste et elle est la petite fille d'un ancien recteur de la Grande Mosquée de Paris ayant abrité et sauvé des juifs pendant l'occupation. Elle prône, elle aussi, l'Islam de Cordoue, islam tolérant, islam des lumières et veut que l'Education Nationale algérienne soit fondée sur des valeurs républicaines dont, bien entendu, l'égalité hommes-femmes. Elle est devenue la « tête de turc » des islamistes qui répandent sur elle des torrents de boue sur les réseaux sociaux.

Je me rappelle les propos de l’ami BOUGHERBAL au Sénat algérien : « nous avons vaincu l’islamisme terroriste mais nous ne l’avons pas éradiqué». Elle en est la preuve flagrante…


J'aurais voulu la rencontrer pour lui témoigner mon estime, mon respect, mon admiration. Ça n'a pas été possible alors je le fais dans ces lignes. L'histoire n'est pas finie ...

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