lundi 24 octobre 2016

Andreï MOLODKINE à Maubourguet


Maubourguet, village des Hautes-Pyrénées dont j’ai été maire et où j’habite toujours. Il y avait, dans ce village de 2500 habitants, au cœur du Val d’Adour, une Fonderie en ruine, la Fonderie Fabre, qui connut ses heures de gloire dans la 1ere partie du 20è siècle, relancée un temps par un jeune ingénieur venu de Grenoble, que j’avais accompagné dans sa démarche.

Qu’allait devenir cette friche industrielle en plein cœur du centre-ville ?

Il y a 2 ans, j’ai appris qu’un artiste russe s’y était installé. Curieux, je m’y suis rendu et ai fait connaissance d’Andreï MOLODKINE, artiste très « new wave », libertaire et provocateur, mal fagoté et ne parlant pas un mot de français, qui avait entrepris des travaux considérables de rénovation de l’usine, seul ou aidé d’artisans locaux l’usine, aujourd’hui, est devenue un très beau lieu d’exposition.

Dimanche dernier, il m’a invité à un « vernissage » d’une expo d’un autre artiste russe, Erik BULATOV, en petit comité car il ne veut pas que ce lieu soit ouvert au public (les contraintes administratives sont trop lourdes…). Il y avait là un critique d’art venu de Suisse, un oligarque russe amateur d’art et quelques personnalités diverses.

J’aime ce mélange : au fin-fond du monde rural de notre Sud-Ouest, une friche industrielle et un artiste russe… Vive le choc des cultures !!

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