lundi 27 juin 2016

Le Brexit anglais : à quelque chose malheur est bon ?


Honnêtement,  tout sauf une surprise ! Souvenons-nous de Churchill s’adressant à De Gaulle : « entre l’Europe et le grand large, nous choisirons toujours le Grand large ».

Et, depuis 73, nos amis britanniques étaient un pied dedans, un pied dehors. Dans l’Europe mais ni dans l’Euro ni dans Schengen. Et souvenons-nous de Mme Thatcher: » I want my money back»… Bonjour le souffle politique !!

Bon, une fois fait ce rappel, comment agir ?

D’abord et avant tout, respecter le vote ! Quand un peuple l’exprime par le suffrage universel, respect !

Ensuite, il va falloir gérer ce divorce. Oui, c’est comme un divorce. Alors, il faut faire vite et bien, clair et net, sans attendre, sans tergiverser, sans règlement de compte. En disant à nos amis britanniques –et qui le resteront !- : « nous respectons votre vote, alors respectez l’Europe que vous quittez. Soyez dignes. La rupture ne doit ni s’éterniser ni déraper. Il y a un article 50 dans le traité, mettons-le en œuvre vite et bien.

Enfin, restera l’Europe. L’Europe qui n’est pas en ruine !

L’Europe qui reste un espace de paix ! Et ça n’est pas rien…

L’Europe qui reste un espace de droits, de libertés et de démocratie ! Et ça n’est pas rien…

Mais l’Europe qui doit prendre ce vote pour ce qu’il est : un avertissement. Un sérieux avertissement. Quelle voix politique pourra s’élever pour proposer un nouveau projet européen sage et ambitieux à la fois ? Un couple Mitterrand-Kohl d’aujourd’hui ? On l’attend…

mardi 21 juin 2016

Disparition de Benoite Groult



J’ai adoré l’écrivain (elle m’aurait repris : « écrivaine » tant son féminisme était militant), d’une immense sensibilité. J'ai tout lu d'elle, passionnément : depuis " Ainsi soit-elle " jusqu' à " La touche étoile ". Elle parlait au cœur, avec son cœur, des choses de la vie, la féminité, l'amour, la passion,  la vieillesse. C’était une femme de son temps, pleine de convictions et de talent.
            J’ai adoré la femme que j’avais connue, auprès de Paul Guimard il y a une quarantaine d’années. J’étais allé à la pêche avec eux deux, en Irlande dans les années 80, où ils m'avaient reçu dans leur maison, petite et modeste mais somptueusement placée au bord de l'eau, sur un port naturel de l'anneau du Kerry. J'avais découvert sa passion de la mer.
Je la croisais ou devinais sa présence, en Bretagne dans sa jolie petite maison de la ria de Doelan, à Hyères où nous fréquentâmes la même librairie,  ou rue de Bourgogne près de l’Assemblée à Paris puisque tels étaient ses ports d’attache.
            J’avais déjeuné avec elle il y a deux ou trois ans car je savais qu'elle déclinait et je ressentais un grand besoin de lui dire au-revoir. J'avais ,alors, eu l’occasion de lui dire l’admiration que je lui portais.
Une très belle personne.

lundi 20 juin 2016

Giverny, sur la route de la Normandie, pour un dimanche à la campagne


La maison de Monet, son atelier, sa chambre au-dessus avec des œuvres plein les murs, son cabinet de toilette avec des Cézanne lumineux, et ce jardin ... Ce jardin luxuriant, fleuri, coloré, avec ce point d'orgue : l'étang voulu et construit par l'artiste pour y créer les Nymphéas... Une pure merveille. La Fondation Monet, un peu plus loin, a réussi à créer un autre jardin moins sophistiqué mais doté d'un très bel endroit : un champ de coquelicots.
Je m'y suis promené en me prenant pour le peintre....


mercredi 15 juin 2016

Je poursuis mon raisonnement sur la violence aveugle et barbare qui envahit notre horizon, après l'odieux assassinat des deux policiers à Magnanville.




Hier, les casseurs violents, barbares et cagoulés, qui défilent en hurlant " un flic une balle", ont saccagé l'hôpital Necker-enfants malades.

Insupportable.

Savez-vous quel enfant est hospitalisé dans cet hôpital ? Le malheureux  gamin de 3 ans, orphelin des deux policiers assassinés lundi soir....


Cette épouvantable symbolique fera-t-elle réfléchir à l'indispensable sursaut face à la violence barbare ?

lundi 13 juin 2016

L'épouvantable tragédie d'Orlando

L'épouvantable tragédie d'Orlando et l'absolu devoir de solidarité à l'égard de la minorité homosexuelle. J'emploie le mot « minorité » à dessein, sans volonté de quantifier : quand bien même ils seraient majoritaires, ça ne changerait rien à ma pensée profonde.
Non, je l'emploie car je suis horrifié par le déferlement, depuis hier, du concept de « communauté homosexuelle ». Il n'y a pas de « communauté » homosexuelle ! Il y a des citoyens libres et égaux en droit.
Il y a la démocratie et la République, ici comme aux USA, qui fonctionnent sur deux règles : le respect du fait majoritaire et l'absolu devoir de protection des minorités.
Et on ne peut pas combattre le communautarisme en employant ses mots et ses concepts.
Quelle est donc la différence entre ce « hooliganisme » des supporters de football (qui ne viennent pas tous de l'étranger) qui, déjà, il y a quelques années et dans des circonstances comparables, avaient laissé le gendarme NIVELLE entre la vie et la mort, et ces casseurs qui, à la fin des manif, rêvent de « se faire un flic » ?
Il n'y a pas de différence. Les uns pervertissent le sport, les autres le droit de manifester mais, c'est la même violence aveugle.
La même forme de barbarie.
Et je suis de ceux qui pensent que notre démocratie, j'allais dire notre civilisation s'honorerait à être plus ferme encore contre ces violences barbares.