mercredi 14 octobre 2015

Violence et violences.

Bien sûr, on doit condamner les violences de ceux qui, dans un comité d'entreprise, s'en prennent physiquement à leurs interlocuteurs. Une instance de dialogue est une instance de dialogue, pas de pugilat. Tout juste peut-on s'étonner de ces interpellations au petit jour qui ne sont que provocations inutiles.

Mais violence pour violence, ne peut-on pas s'interroger sur l'attitude de la direction de cette grande entreprise nationale qui, sans vergogne, présente un plan de licenciements massifs dont elle sait très bien qu'il ne peut être accepté, tout simplement parce qu'il propose des sacrifices à tous les salariés sauf aux plus favorisés d'entre eux, les pilotes ? Attitude purement irresponsable.  A la violence des propositions répond la violence des réactions. L'une et l'autre sont inacceptables.

Dans une démocratie comme la nôtre,  dialogue et  négociation valent mieux que ces provocations qui ne font que faire régresser le débat.

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